EPPUR SI MUOVE
L'expression italienne « Eppur si muove ! » signifie « Et pourtant elle tourne » (littéralement : « et pourtant elle bouge »). La légende veut que l'Italien Galilée, mathématicien, physicien et philosophe, ait marmonné cette phrase en 1633 après avoir été forcé devant l'Inquisition d'abjurer sa théorie (vérifiée depuis lors) que c'est la Terre qui tourne autour du Soleil, et les étoiles fixes, comme elles étaient appelées décrivent des trajectoires circulaires, comme celles de la photo ci-contre.
The Italian phrase "Eppur si muove" means ‘And yet it moves’ (Nonetheless, it moves). The Italian mathematician, physicist and philosopher Galileo Galilei muttered this phrase after being forced to recant in 1633, before the Inquisition, his belief that the Earth moves around the Sun.
Eppur si muove, ‘pero se mueve’ en español es la polémica frase que según la tradición Galileo Galilei pronunció después de abjurar de la visión heliocéntrica del mundo ante el tribunal de la Santa Inquisición. Desde un punto de vista simbólico, sintetiza la tozudez de la evidencia científica frente a la censura de las convenciones por autoridad.
La llegenda conta que Galileo Galilei va murmurar ‘Eppur si muove’ que es tradueix com "I tanmateix, es mou", després d’abjurar de la visió heliocèntrica del món davant el tribunal de la Santa Inquisició. Des d’un punt de vista simbòlic, sintetitza la cabuderia de l’evidència científica enfront de la les convencions per autoritat.
Cette œuvre réiste représente le rôle des développements techniques dans le monde d’aujourd’hui. La phrase de Galilée prend une tournure très différente à partir de l’invention de la machine à vapeur. Ce n’est plus la terre, le soleil et les êtres vivants qui bougent, mais aussi tous les instruments conçus par l’homme pour utiliser l’énergie, qui, si l’on excepte l’utilisation du noyau de l’atome, provient toujours du soleil. Ainsi les engrenages de ce tableau sont des multiplicateurs des forces appliquées aux leviers ; or ces forces, qu’elles soient animales ou humaines, ou produites par des moteurs, seront toujours une réalisation de l’énergie universelle. Bien que ces engrenages soient actuellement au repos, dans un repos forcé, nous sommes conscients qu’ils peuvent bouger à n’importe quel moment : ‘et pourtant ça bouge'.
Eppur si muove ibérique
Cette deuxième œuvre avec le même titre est ancrée dans le temps et l’espace au moyen d’évènements historiques. Nous avons voulu représenter aussi la mainmise du pouvoir central sur certaines parties qui, géographiquement, ne devraient plus appartenir à cet ensemble, mais qui, en suivant l’inertie centralisatrice, continuent sous cette domination. Par ailleurs, l’histoire a bien voulu, pour des raisons dynastiques, représentées par la scie séparatrice, détacher une partie de la péninsule, ce qui lui a permis de développer son idiosyncrasie avec la reconnaissance méritée.
Eppur si muove ibérique
(contexte)
(contexte)
Il est bien connu que selon une certaine partie de la population de la péninsule ibérique, un rapport de forces existe entre le centre et la périphérie. Historiquement de nombreux observateurs constatent que les aspirations des peuples qui occupent les régions des deux extrémités des Pyrénées ont des désirs qui s’opposent à ceux des régions centrales. Ceci se traduit, d’une part par des nationalismes centrifuges et d’autre part par une réaction immobiliste issue du centre. Dans cette œuvre le symbole d’une de ces unités périphériques qui rencontre de nombreux obstacles à son émancipation est facilement reconnaissable. Il a été associé à une partie mobile qui peut facilement être mise en rotation, sans que la partie centrale doive bouger. Ceci illustre le dynamisme de la population qui lui est associée qui, malgré l’immobilisme centripète, arrive à développer certaines de ses aspirations : ‘et pourtant elle bouge ‘ s’applique donc directement à cette situation.