XIX siècle

GOLD RUSH

A gold rush is a period of feverish migration of workers into the area of dramatic discovery of gold. Major gold rush took place in California in 1849, while other gold rushes took place elsewhere, Australia, Brazil, Canada and South Africa.The purpose of this art work is to express simultaneously the disorder inherent to the several origins, aspects and paths of the crowd of gold seekers, and the relative short-minded attitude of each individual, symbolized by the empty rectangular frames.

La febre de l’or és quan es descobriren vetes d’or, el metall preciós en una regió. El descobriment realitzat per un geòleg o un cercador d’or causa la arribada de moltes persones noves que atrau la recerca d’una fortuna ràpida. Sol referir-se en especial a la que es va produir a Califòrnia el 1849. El propòsit d’aquesta obra d’art és expressar el desordre inherent als diversos orígens, aspectes i camins de la multitud de cercadors d’or, al mateix temps que l’actitud, relativament curta de gambals,de cada individu, simbolitzat pels marcs buits rectangulars.

Se denomina fiebre del oro a un período de migración apresurada y de forma masiva de trabajadores hacia áreas más rústicas, en las que se había producido un descubrimiento espectacular de comerciales de oro. Suele referirse en especial al que se produjo en California en 1849. El propósito de esta obra de arte es expresar al mismo tiempo el desorden inherente a los diversos orígenes, aspectos y caminos de la multitud de buscadores de oro, tanto como la actitud, relativamente corta de vista, de cada individuo, simbolizados por los cuadros vacíos rectangulares.

Une ruée vers l'or eut lieu lorsque furent découverts des filons d'or dans une région. La découverte permit la propagation de la nouvelle et attira de nombreux hommes en quête de fortune rapide. Il s'agit généralement de celle qui eut lieu en Californie en 1849. Le but de cette œuvre d'art est d'exprimer en même temps le désordre inhérent à l'origine, les divers aspects et les chemins de la foule de chercheurs d'or, ainsi que l'attitude, relativement bornée, de chaque individu, symbolisée par les cadres vides rectangulaires.

L'ombre de Watt

Le XIXème siècle a pris toute sa phyisionomie à partir des inventions qui ont bouleversé le paysage, Dans un autre chapitre nous ferons les hommages dus àux savants et inventeurs. Ici c'est l'impact esthétique qui compte, Dans cette oeuvre, aujourd'hui détruite, j'ai voulu rappeler que nous vivons toujours sous l'ombre de la machine à vapeur, premier engin qui a pris de l'autonomie de mouvement sans faire appel à l'énergie animale.

Les villes tentaculaires.

(inspiré d’un poème de Verhaeren 1904)

Le temps modifie les paysages mais en garde souvent l’âme. En 1904 les voitures en grand nombre ne faisaient pas partie de l’envers des paysages industriels, mais en 2016 on ne peut les ignorer sans tomber dans du passéisme.

L’absence de fumée visible dans ce tableau, parmi d’autres éléments, le rend contemporain, tout en gardant l’impression que le poète nous avait si bien exprimée dans ses vers.

Poème

Les villes tentaculaires.

Emile Verhaeren

Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres
Et se mirant dans l’eau de poix et de salpêtre
D’un canal droit, marquant sa barre à l’infini,
.Face à face, le long des quais d’ombre et de nuit,
Par à travers les faubourgs lourds
Et la misère en pleurs de ces faubourgs,
Ronflent terriblement usine et fabriques.

Rectangles de granit et monuments de briques,
Et longs murs noirs durant des lieues,Immensément, par les banlieues ;
Et sur les toits, dans le brouillard, aiguillonnées
De fers et de paratonnerres,
Les cheminées.

Se regardant de leurs yeux noirs et symétriques,
Par la banlieue, à l’infmi.
Ronflent le jour, la nuit,
Les usines et les fabriques.
Oh les quartiers rouillés de pluie et leurs grand-rues Et les femmes et leurs guenilles apparues,
Et les squares, où s’ouvre, en des caries
De plâtras blanc et de scories,
Une flore pâle et pourrie.
....... ......

Ici, sous de grands toits où scintille le verre,
La vapeur se condense en force prisonnière :
Des mâchoires d’acier mordent et fument ;
De grands marteaux monumentaux
Broient des blocs d’or sur des enclumes,
Et, dans un coin, s’illuminent les fontes

En brasiers tors et effrénés qu’on dompte.Et tout autour, ainsi qu’une ceinture,
Là-bas, de nocturnes architectures,
Voici les docks, les ports, les ponts, les phares
Et les gares folles de tintamarres ;
Et plus lointains encor des toits d’autres usines
Et des cuves et des forges et des cuisines
Formidables de naphte et de résines
Dont les meutes de feu et de lueurs grandies
Mordent parfois le ciel, à coups d’abois et d’incendies.
Au long du vieux canal à l’infini
Par à travers l’immensité de la misère
Des chemins noirs et des routes de pierre,
Les nuits, les jours, toujours,
Ronflent les continus battements sourds,
Dans les faubourgs,
Des fabriques et des usines symétriques.
L’aube s’essuie
A leurs carrés de suie
Midi et son soleil hagard
Comme un aveugle, errent par leurs brouillards ;
Seul, quand au bout de la semaine, au soir,
La nuit se laisse en ses ténèbres choir,
L’âpre effort s’interrompt, mais demeure en arrêt,
Comme un marteau sur une enclume,
Et l’ombre, au loin, parmi les carrefours, paraît
De la brume d’or qui s’allume.

Le quart’état

(Paraphrase d’un tableau de Pellizza da Volpedo, 1901 Museo del novecento Milan)

Ce tableau évoque la marche des travailleurs du village de Volpedo où le peintre à puisé son inspiration et ses modèles. Les deux hommes et la femme, avec un nourrisson dans les bras, sont décidés à entrer dans une nouvelle ère. C’est la première scène du film «1900 » de 1976, dirigé par Bernardo Bertolucci (Robert De Niro, Gérard Depardieu, Burt Lancaster...). Dans le film, les personnages prennent vie et deviennent les acteurs de la lutte ouvrière qui constitue la trame du film.